Revue de presse
 AVEZ-VOUS PEUR DES RÉSIDENCES D’AÎNÉS ?

P

our bien des gens, il semble que la réponse à cette question soit : "OUI!"

En effet, lors d’un sondage récent, 63% des personnes questionnées (âgées de 18 à 65 ans) ont déclaré qu’elles n’iraient pas vivre dans une RPA (7). Dans un autre article, on remarque que « le contexte médiatique actuel (…) cause une insécurité généralisée, tant chez les personnes âgées que chez leurs proches » (6). Sans être psychologue, il nous semble que derrière cette insécurité se cachent au moins 6 peurs tenaces reliées aux RPA. Chacune de ces peurs sera illustrée par un ou plusieurs faits (véridiques) relatés dans les médias.

Ces peurs existent-elles vraiment ou sont-elles le fruit de notre imagination ? À vous de juger…

1. La peur de vieillir

Les gérontologues eux-mêmes s’entendent pour dire que la peur du vieillissement peut entraîner chez un individu donné la peur des personnes âgées. D’ailleurs, l’âgisme découle bien souvent de cette peur. Et il n’est pas surprenant qu’une personne âgée parfaitement autonome vivant dans une RPA ne se sentira pas toujours à l’aise lorsqu’elle devra côtoyer des congénères qui présentent des pertes d’autonomie sévères (13). Certains propriétaires de RPA n’hésitent d’ailleurs pas à créer des ailes séparées pour les personnes en perte d’autonomie et pour celles qui sont autonomes.

2. La peur du bâtiment lui-même

Les images présentant les RPA comme des paradis ne sont visiblement pas suffisantes pour attirer les gens. Même les belles RPA avec de belles publicités peuvent faire l’objet de critiques (8 ), et certains gros promoteurs ont même dû faire faillite. Et même les RPA certifiée peuvent susciter la crainte puisque des abus peuvent aussi y être perpétrés (9). Malgré toutes les publicités ronflantes, les RPA peuvent encore sembler bien mystérieuses.

3. La peur du mystérieux, de l’inconnu…

Le jargon spécialisé n’aide pas les choses. Les « RI », « CHSLD » et autres termes techniques sont-ils toujours bien compris ? Comment une personne vieillissante en quête d’un milieu de vie substitut pourrait-elle être rassurée quand elle apprend qu’un CHSLD privé créé dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP) n’est pas aussi « performant » qu’un CHSLD public? Et pourtant, il s’agit bien d’un « CHSLD »… De plus, les RPA sont souvent représentées comme des milieux fermés : on propose en effet d’organiser des visites-surprise dans les RPA, ou d’augmenter le nombre d’inspecteurs (5). Il faut parfois même cacher des caméras dans les chambres pour repérer des abus (15)…

4. La peur des employés

Les préposés aux bénéficiaires sont bien sûr les personnes qui sont les plus proches des résidents. On comprend la peur du public lorsqu’on les présente comme des personnes insuffisamment formées, parfois vraiment dangereuses (puisque l’on propose de vérifier les casiers judiciaires des candidats lors de l’embauche) (3), ou simplement négligentes, mais l’on sait que la négligence, dans les RPA, peut avoir des conséquences dramatiques (12).

5. La peur des propriétaires-gestionnaires

Il semble que de nombreux résidents craignent des représailles s’ils font des commentaires au propriètaire (9). D’ailleurs, un article récent utilise des termes éloquents : on parle de « se tenir debout », de « ne pas regarder à terre », de « regarder le propriétaire dans les yeux » (14). Le résident semble vu comme une personne opprimée du fait de sa fragilité (13), qui peut régler son problème en se regroupant avec d’autres résidents pour parler haut et forts, avec l’aide d’organismes qui ont à cœur la dignité des personnes âgées vivant en RPA (14).

6. La peur du système de santé

Et pourtant, certains articles suggèrent qu’il est difficile de faire appliquer la certification et que même parfois il y a deux poids deux mesure (11). Et il y a bien sûr la conjoncture : pénurie de ressources pour une population vieillissante en hausse etc…

Si bien que si d’un côté d’un côté on fustige les RPA, de l’autre on déplore leurs fermetures ou leur changement de vocation (1)(2)(8).

Car on ne peut nier bien longtemps notre vieillissement. Ou irons-nous quand nous serons vieux ? Dans des RPA ? Et nous revenons à la case départ, à la peur no.1... C’est un cercle vicieux!

7. Comment surmonter sa peur des RPA ?

Tous ces faits ne sont pas des légendes urbaines : on ne peut les nier, car le vieillissement amène la fragilisation et la fragilisation augmente les risques d’abus. Ainsi, pour briser le cercle vicieux de la peur des RPA, il faut bien sûr restaurer la confiance des gens en développant des mécanismes de contrôle éprouvés; mais ne devrions-nous pas aussi, parfois, offrir une image des RPA moins déshumanisante et plus fondée sur les rapports humains? Comme par exemple en soulignant que l’infirmière de l’année travaille en gériatrie (10 ) ?

REFERENCES

(1) AUBRY, Marcel, La résidence l’amour des aînés forcée de fermer ses portes
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/vie-regionale/rive-sud/201103/17/01-4380142-la-residence-lamour-des-aines-forcee-de-fermer-ses-portes.php

(2) BERGERON, Maxime, Fermeture à prévoir dans les résidences pour personnes âgées
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201107/06/01-4415366-fermetures-a-prevoir-dans-le-residences-pour-personnes-agees.php

(3) BOIVIN, Matthieu, Résidences privées pour personnes âgées : scruter le passé avant d’embaucher
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201102/16/01-4371073-residences-privees-pour-personnes-agees-scruter-le-passe-avant-dembaucher.php

(4) BUSSIÈRE, Ian, Les résidences de la Vallée perd sa certification
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201102/22/01-4372998-les-residences-de-la-vallee-perd-sa-certification.php

(5) CHOUINARD, Tommy, Résidence pour aînés : Québec promet des inspections-surprises
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201010/28/01-4337204-residences-pour-aines-quebec-promet-des-inspections-surprises.php

(6) DESJARDINS, Yves, De la nécessité des résidences pour aînés
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201101/27/01-4364234-de-la-necessite-des-residences-privees-pour-aines.php

(7) DROLET, Anne, Résidences pour aînés : la confiance à reconstruire.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201106/03/01-4405946-residences-pour-aines-la-confiance-a-reconstruire.php

(8) DUBUC, André, Les gestionnaires de résidences pour aînés sous pression.
http://www.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201101/12/01-4359236-les-gestionnaires-de-residences-pour-aines-sous-pression.php

(9) LACOURSIERE, Ariane, De mal en pis a la villa Sainte-Anne,
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201104/10/01-4388459-de-mal-en-pis-a-la-villa-sainte-anne.php

(10) LACOURSIERE, Ariane, L’infirmière de l’année travaille à Montréal
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201107/05/01-4415357-linfirmiere-de-lannee-travaille-a-montreal.php

(11) LACOURSIERE, Ariane, Plusieurs chances accordées à une résidence pour aînés non-conforme
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201106/20/01-4410804-plusieurs-chances-accordees-a-une-residence-pour-aines-non-conforme.php

(12) LAGACÉ, Patrick, Peut-être qu’on se fiche des vieux
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201103/11/01-4378221-peut-etre-quon-se-fiche-des-vieux.php

(13) LANOIX, Francine, Sans défense
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/la-presse/201106/25/01-4412519-sans-defense.php

(14) PLANTE, Louise, Aînés : pour de meilleures conditions de vie,
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201106/30/01-4413869-aines-pour-de-meilleures-conditions-de-vie.php

(15) DUBÉ, Isabelle, Une caméra cachée révèle la négligence dans CHSLD
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201107/13/01-4417709-une-camera-cachee-revele-de-la-negligence-dans-un-chsld.php

 
COMMENT MESURER LE RENDEMENT DES EMPLOYÉS D’UNE RPA ?
Pierre Tardif

L

orsque l’on parle des préposés aux bénéficiaires, c’est souvent pour dénoncer leur négligence envers un résident ou une tâche à effectuer ou leurs lacunes au niveau de la formation. Il est en effet plus facile de critiquer une personne ou une situation que de tenter de trouver des solutions.

Et à ce sujet : comment évaluer le rendement des employés des RPA ? Un auteur a écrit que la productivité d’un grand nombre de travailleurs dans l’économie est difficilement mesurable (1)… Tentons le coup pour le cas des RPA.

Johanne Cottenoir, gérontologue et conseillère publicitaire pour aînés hébergement, nous confiait que selon elle, le savoir-être était l’élément essentiel à considérer quand vient le temps d’évaluer un employé. Et d’ailleurs, un autre gérontologue, Daniel Gagnon, a écrit ceci sur le savoir-être :

Rares (pour ne pas dire inexistantes) sont les institutions d’enseignement qui peuvent transmettre du savoir-être, c’est-à-dire la manière d’aborder et de se comporter avec eux [les résidents] et principalement des résidents présentant des déficits cognitifs. Et c’est ce savoir-être qui est souvent déficient chez les intervenants des milieux d’hébergement (2)(p.11).

Ainsi, comme il est souvent question de la formation des préposés qui doit être mieux règlementée dans un contexte de vieillissement de la population, il semble évident que l’on peut évaluer le préposé dans le cadre d’une formation continue, du moins si on se fit à Daniel Gagnon, qui écrit que

(…) la complexité et l’évolution des besoins des clientèles des milieux d’hébergement exigent l’instauration d’un processus de formation continue des employés non seulement pour suivre l’évolution de ces besoins, mais également pour offrir un service de qualité continue (2) (p.11)

Dans un autre article, le même auteur écrit que :

Pour qu’une intervention formatrice puisse être réellement considérée comme une formation continue, le processus de transmission de connaissances théoriques (savoir) doit être accompagné d’un processus d’intégration de ces connaissances dans les activités du quotidien (savoir-faire, savoir-être). (3)(p.10)

On pourrait aussi tenter de mesurer le rendement du préposé en fonction du degré de satisfaction des résidents. Mais la, il convient de savoir évaluer les données recueillies. Un grand nombre de ces résidents disent comprendre la situation (manque de personnel, manque de temps) qui explique certaines situations problématiques (comme de recevoir un bain par semaine, par exemple). Mais, selon nous, il s’agit moins d’un aveu de satisfaction qu’une façon de rappeler que le rendement devrait être amélioré.

Il est aussi possible d’évaluer le rendement d’un employé en le comparant avec d’autres.

Enfin, une gestionnaire d’expérience, Madame Reine Laurin, nous a confié que pour elle, le rendement d’un employé d’une RPA pouvait être mesuré en considérant sa capacité de travailler en équipe, dans la mesure où le travail dans une RPA doit se faire le plus souvent en équipe : si un employé est moins apte à effectuer une tâche donnée, cette tâche peut être effectuée par un autre employé. Et, bien sûr, le travail d’équipe permet de gérer les imprévus plus efficacement.

Selon nous, cette capacité de travailler en équipe est peut-être la pierre angulaire de tout le travail en RPA. Elle permet de définir des critères généraux d’évaluation du rendement. Elle :

  • Favorise l’entraide entre les employés
  • Permet de trouver une personne pour résoudre un problème (complémentarité)
  • Permet de fixer des normes pour évaluer le rendement
  • Permet de maximiser les ressources au moyen de la synergie
  • Favorise les échanges d’informations entre les employés
  • Favorise le contrôle de la qualité
  • Développe un sentiment d’appartenance
  • Développe la polyvalence chez les employés
  • Permet une meilleure utilisation des ressources humaines et financières

On pourrait même se demander si, parallèlement à l’évaluation de chaque employé pris individuellement, il ne faudrait pas aussi développer des méthodes d’évaluation pour l’équipe toute entière. Ce pourrait être par exemple une sorte de grille d’évaluation du niveau de synergie qui existe au sein d’une équipe de travail…

Qu’en pensez-vous ? Et quels sont selon vous, les critères permettant d’évaluer efficacement le rendement de vos employés ?

REFERENCES

(1) BELLEMARRE, Charles, Réciprocité en milieu de travail : du laboratoire à la firme, Bulletin du Cirpée, vol.5, no. 1 (2009), p. 8.
http://www.cirpee.org/fileadmin/documents/Bulletins/bulletinvol.5no1hiv2009.pdf
http://www.cirpee.org/fileadmin/documents/Vulgarisation_de_la_recherche/Charles_Bellemare_web_fr.pdf

(2) GAGNON, Daniel, La formation du personnel œuvrant auprès des personnes âgées : de quoi parle-t-on au juste?, Revue L’indice, vol.7, no.4, pp. 10-11.
http://www.aineshebergement.com/indice/revue/v7-4/index.html

(3) GAGNON, Daniel, La formation continue du personnel : du pire au meilleur, Revue L’Indice, vol.8, no.1, pp. pp. 9-11.
http://www.aineshebergement.com/indice/revue/v8-1/index.html


LE GESTIONNAIRE DE RPA IDÉAL EST-IL À LA FOIS UN ADMINISTRATEUR ET UN OPÉRATEUR?
Pierre Tardif

D

ans le contexte actuelle, où de nombreuses RPA ferment leurs portes ou changent tout simplement de vocation, nous sommes évidemment curieux de connaître le point de vue des gestionnaires de RPA. Si l’ère est aux changements dans le milieu de l’habitation pour aînés, comment vivent-ils ces changements? Et surtout comment survivent-il à ces changements? En somme, quel sera l’avenir des RPA dans le contexte de la certification et du vieillissement de la population? Difficile à dire pour l’instant, faute d’un recul suffisant.

Mais il est en tout cas intéressant de voir les gestionnaires en action, jonglant avec divers problèmes, quand vient le temps d’effectuer des changements majeurs dans une RPA donnée. Comme il est sans doute trop tôt pour évaluer les effets de la certification, nous prendrons le cas de deux propriétaires qui, peu après l’acquisition de leur RPA respective, ont dû y apporter des modifications importantes.

Il faut cependant ajouter qu’au moment des entrevues (2004), la certification n’était encore qu’un voeu pieux (1). Et pourtant, leurs démarches nous semblent toujours d’actualité dans le contexte de la certification, puisque dans les deux cas, il s’agit de gérer le changement.

Dans un contexte de restriction budgétaire, la synergie est évidemment essentielle. Le gestionnaire a donc intérêt non seulement à utiliser ses propres compétences mais aussi à recrourir aux compétences de ses employés qui, d’ailleurs, doivent être variées. L’une des propriétaires était infirmière. L’autre ne l’était pas mais s’était adjoint l’infirmière de la RPA comme conseillere. Nous avons par ailleurs, déjà parlé à une gestionnaire qui avait une formation d’infirmière et qui travaillait de concert avec une employée qui avait étudié en administration. Toutes les combinaisons de compétences sont possibles.

Les deux gestionnaires ont soulevé divers problèmes liés au personnel. Si l’on parle généralement du problème de la rétention, on pourrait ajouter d’autres problèmes qui se présentent sur le terrain pour le cas d’employés anciens. Il semble en effet que les grandes connaissances qu’ils ont acquises au cours des années les rendent indispensables; ce qui peut occasionner des problèmes quand ils sont absents. Par ailleurs, il semble que la résistance au changements soit souvent le fait de ces anciens employés.

Pour ces deux gestionnaires, les changements ont été effectivement effectués et ont résulté en la rédaction d’un manuel de procédures visant non seulement à conserver par écrit les bonnes pratiques mais aussi à faire en sorte que les connaissances soient partagées par tous.

Pour créer leurs manuels, les deux propriétaires ont du passer pas mal de temps à glâner diverses informations sur les tâches à effectuer, à évaluer le temps pour les effectuer et le nombre d’employés requis. L’un d’eux a même intégré aux descriptions de tâches de ses employés le temps alloué pour les rapports sociaux à entretenir quotidiennement avec les résidents.

Puis vint la rédaction du manuel de procédures. Dans les deux cas, la première version a été testée sur le terrain avant qu’on en produise une version sinon définitive (car il faut sans cesse améliorer les pratiques), du moins officielle. On peut aussi noter que pour l’un des propriétaire interviewé, le manuel de procédures a été suivi par un code de déontologie. Comme si la mise sur papier de toutes les tâches à effectuer dans la RPA rendait presque naturelle et nécessaire la rédaction du code de déontologie afin d’asseoir les procédures sur une base solide.

Bien sûr, ces quelques exemples d’initiatives isolées ne constituent en rien des formules magiques pour survivre à la certification, au problème de la rétention du personnel ou à tout autre obstacle qui peut se présenter aux gestionnaires de RPA. Mais ils soulignent en tout cas que les initiatives personnelles de certains gestionnaires devraient être relevées et notées afin d’offrir aux gestionnaires certaines suggestions permettant d’améliorer leurs pratiques de gestion et ce en conformité avec les exigences de la certification.

Pourquoi réinventer la roue?

Malgré le fait que ces informations proviennent d’un article très ancien, il nous semble que les propos de ces deux gestionnaires sont toujours pertinents. On note en particulier que les employés ont eu un rôle à jouer dans les changements effectués dans ces deux RPA et n’ont donc pas fait que subir les dits changements.

Et à ce sujet, nous aimerions conclure par une question: Nous connaissons tous la différence entre un propriétaire, un administrateur et un opérateur de RPA. Si un individu peut conjuguer les trois, ces tâches peuvent bien sûr être effectuées par trois personnes différentes. Nous posons donc la question suivante: serait-il possible que le fait d’opérer une RPA favorise les rapports non seulement entre le propriétaire et les résidents mais aussi avec les employés? Le gestionnaire idéal rassemblerait-il en lui les qualités de l’administrateur et celles de l’opérateur qui travaille sur le terrain?

La question mérite au moins d’être posée dans le contexte des transformations amorcées par le certification, lesquelles viseront sans aucun doute à créer des RPA plus "humaines".

Qu’en pensez vous?

 

((1) Gérer le changement dans une résidence de personnes âgées, Dossiers du gestionnaire, Vol.5, no.1(2004), pp. 6-7.
http://www.aineshebergement.com/indice/revue/v5-1/index.html