
Il y a eu, en janvier 2010, 2 221 mises en chantier de logements collectifs au Québec*, soit une hausse de 47% par rapport au 1 509 de janvier 2009. C'est naturellement la région métropolitaine de Montréal qui se taille la plus grosse part, soit 1 462 mises en chantier. Il s'agit d'une augmentation de 53% par rapport aux 953 de l'an dernier. La région de Québec, quant à elle, a vu le nombre de ses mises en chantier de logements collectifs quadrupler en comparaison de janvier 2009, passant de 50 à 206. Deux autres régions, Gatineau et Sherbrooke, ont connu un nombre de mises en chantier à peu près égal, soit respectivement 127 et 123. Dans le cas de Gatineau, il s'agit d'une baisse de 32% par rapport à janvier 2009, tandis que dans le cas de Sherbrooke, d'une hausse de 48%.
Dans la région métropolitaine de Trois-Rivières, le nombre de mises en chantier en janvier 2010 est passé de 12 à 54 (une hausse de plus de 400%), tandis que dans la région du Saguenay, il y eu diminution, quoique négligeable compte tenu du petit nombre de mises en chantier, bon an mal an, dans cette région.
La Société canadienne d'hypothèques et de logement ne fournit pas de données spécifiques sur les mises en chantier de résidences pour personnes âgées, mais celles relatives aux logements collectifs est un indicateur des tendances du marché de l'habitation pour aînés.
* Données provisoires dans les centres de 10,000 personnes et plus.
Source: SCHL

"Le Québec est sortie de la récession, mais la récession n'est pas sorti de la tête des gens." C'est le constat que tirait M. René Vézina, chroniqueur au journal Les Affaires et l'un des conférenciers invités par l'Institut de développement urbain du Québec (IDU) lors sa présentation annuelle sur les perspectives économiques, politiques et immobilières pour 2010. Par ailleurs, M. Vézina voit dans la pire récession que nous ayons eue à traverser depuis la Grande Dépression l'occasion de nouvelles opportunités d'affaires. Le Canada représente, a-t-il dit, une "terre d'accueil" pour des investisseurs immobiliers étrangers, désireux de diversifier leurs portefeuilles dans des propriétés de valeur.
De son côté, un autre conférencier, M. Bernard Poliquin, président d'Avison Young Québec, croit que la situation est sur le point de tourner et qu'il y a raisons d'être optimiste pour l'avenir. Prenant pour exemple le secteur immobilier résidentiel, il a souligné le faible taux de vacance, l'accessibilité du crédit et la constance de la demande. "Montréal demeure un marché qui est très, très abordable, " a-t-il aussi noté pour justifier la hausse de la valeur de plusieurs propriétés.
C'est le dernier conférencier, M. Carlos Leitao, économiste en chef de la Banque Laurentienne, qui s'est montré le plus prudent. Selon l'économiste no. 2 au monde (M. Leitao a terminé au deuxième rang parmi 126 candidats au classement annuel des meilleurs économistes de l'agence de nouvelles Bloomberg), les taux d'intérêts qui ont contribué de façon positive à la reprise des marchés au Canada ne resteront pas historiquement bas très longtemps. "On peut s'attendre à ce qu'ils grimpent jusqu'à 3% d'ici 2011, une autre embûche qui pourrait faire mal au marché immobilier canadien." La crédibilité des autorités en matière d'économie et de fiscalité sera à surveiller en 2010 et l'incertitude, croit-il, restera présente longtemps.
Sources: Pi2, IDU, Bloomberg News

Des Journées sur le vieillissement actif se tiendront les 20 et 21 mai prochains au Palais des congrès de Montréal, a annoncé la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais. "Dans le contexte du changement démographique au Québec, tout le monde gagne à mettre en place des conditions qui encouragent la pleine participation des personnes aînées. La société québécoise doit tirer profit de la richesse des personnes d'expérience tant sur le plan économique, social et culturel. Toute personne qui demeure active met son expérience à contribution, tout en conservant un réseau social important. Ces journées sur le vieillissement actif seront l'occasion de poursuivre la réflexion déjà entamée sur le sujet."
C'est le Conseil des aînés, conformément à sa mission de promouvoir les droits des personnes âgées, leurs intérêts et leur participation à la vie collective, qui a été mandaté par la ministre pour organiser ces Journées. Le Conseil s'acquittera de son mandat en s'adjoignant deux organismes sans but lucratif voués à l'avancement des connaissances et des recherches sur le vieillissement: l'Association québécoise de gérontologie et Innov-Âge.
La journée du 20 mai sera consacrée à un échange sur l'adaptation des environnements de travail aux besoins d'une société vieillissante et sur le maintien en emploi des aînés désireux de continuer à travailler. Au cours de cette journée, et aussi le lendemain, 21 mai, des ateliers et des conférences sur divers aspects de la vie quotidienne seront offerts sous une forme interactive.
Source: Famille et Aînés Québec