
L'idée est inhabituelle et paraît avoir été suggérée par une association d'inspecteurs en bâtiments. Faire inspecter sa résidence avant de la mettre sur le marché? N'est-ce pas à l'acheteur de faire faire une inspection et de payer les frais qui y sont reliés? Oui et... non, selon certains. Plusieurs voient un avantage pour le vendeur de faire inspecter sa propriété avant de l'inscrire auprès d'un courtier immobilier.
Une inspection par un professionnel révélera, disent-ils, de nombreux petits problèmes pouvant être corrigés facilement et à peu de frais. Ces problèmes mineurs auxquels le propriétaire a cessé de porter attention, un acheteur potentiel pourra s'y attarder en vue de négocier le prix de vente. Par ailleurs, les problèmes plus importants révélés par l'inspection et que le vendeur décidera de ne pas faire réparer, il pourra simplement les mentionner à l'acheteur en l'avisant que le prix de vente a été ajusté en conséquence. Du coup, le processus de négociation sera allégé.
Une inspection avant la vente, en créant un climat de bonne foi, rassurera l'acheteur potentiel et évitera juste avant la clôture de la transaction bon nombre de surprises pour les deux parties. Enfin, un rapport détaillé d'inspection permettra au vendeur de constater l'état actuel de sa propriété et de la vendre au plus près du prix demandé.
Rappelons que l'inspection visuelle de bâtiments principalement résidentiels n'est pas encadrée par une loi au Québec. Cependant l'Association des inspecteurs en bâtiments du Québec (AIBQ), qui compte quelques 200 membres, s'est dotée en début d'année d'une nouvelle norme de pratique dont les exigences, dit-on, sont parmi les plus strictes en Amérique du Nord.

Selon l'édition du premier trimestre du rapport Perspectives du marché de l'habitation, Canada diffusé par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), les mises en chantier d'habitations ont repris de la vigueur au deuxième semestre de 2009 et s'intensifieront en 2010.
Après s'être élevé à 149 081 en 2009, le nombre de mises en chantier devrait se situer entre 152 000 et 189 300 en 2010 (prévision ponctuelle de 171 250) et entre 156 400 et 205 600 en 2011 (prévision ponctuelle de 175 150).
"Les marchés de l'habitation au Canada profiteront de l'amélioration de la conjoncture économique et des bas taux hypothécaires" a déclaré Bob Dugan, économiste en chef de la SCHL. "De plus, les mesures annoncées récemment par le gouvernement du Canada pour favoriser la stabilité à long terme du marché canadien de l'habitation contribueront à modérer l'activité sur ce marché, car certains acheteurs potentiels devront épargner davantage pour constituer une mise de fonds plus élevée ou envisager l'acquisition d'une habitation moins chère."
Par ailleurs, la SCHL nous informait, en début de semaine, que le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier au Canada était passé de 185 400 en janvier à 196 700 en février. Dans les centres urbains ce nombre s'est accru de 9% pour s'établir à 179 100. S'il a augmenté de 28,6% en Ontario, de 14,3% dans l'Atlantique, de 10,8% dans les Prairies et de 8,0% en Colombie-Britannique, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier a cependant diminué de 14,1% au Québec.
Pour ce qui du nombre réel de mises en chantier des logements collectifs dont font partie les résidences pour aînés, celui-ci a passé de 976 en février 2009 à 1450 en février 2010, soit une hausse de 49%.
Source: SCHL

Le Sommet immobilier de Montréal 2010, sous la présidence de Daniel Peritz, premier vice-président chez Gestion Canderel inc., se tiendra le mardi 23 mars prochain au Fairmont Le Reine Élizabeth. L'événement, qui en est sa douzième édition, s'adresse aux chefs d'entreprises immobilières, aux courtiers, aux promoteurs et aux autres professionnels de l'immobilier.
Un survol de l'économie montréalaise et de ses perspectives pour 2010, ainsi qu'une évaluation de la performance du marché immobilier à Montréal débutera la journée. De nombreux ateliers simultanés seront offerts en matinée et au début de l'après-midi. Les marchés du crédit et des capitaux; le tournant vert pour les immeubles neufs et existants; l'art de tirer profit de l'exploitation des actifs immobiliers; les risques, défis, stratégies et occasions à saisir; etc. seront autant de sujets abordés. La formule pour chacun des ateliers est sensiblement la même: un animateur interpellant un panel composé de 3, 4 ou 5 spécialistes, suivi de questions de l'auditoire.
La journée se clôturera par une "table ronde des décideurs" animée par le président du Sommet et réunissant entre autres, Paul Campbell, président et chef de direction de la SITQ, dont le portefeuille immobilier inclut des résidences pour aînés.