Chartwell et Melior
Saisies de résidences pour aînés

E

n 2004, le fonds de placement immobilier ontarien Chartwell et l'entreprise québécoise Groupe Melior devenaient partenaires d'affaires. Une nouvelle compagnie, détenue à parts égales par Chartwell et Melior, était créée afin de diriger toutes les résidences pour personnes âgées des deux partenaires dans la province de Québec. Stephen Suske, alors CEO de Chartwell, se déclarait satisfait de la transaction par laquelle Chartwell déboursait un peu plus de 50 millions $ pour acquérir 50% des intérêts dans sept résidences de Melior. "Nous entrons dans une relation stratégique avec un participant bien établi, disait M. Suske, et qui a fait ses preuves dans le monde du logements pour personnes âgées au Québec." Pour sa part, le PDG de Melior, Jean Maynard, se disait très heureux de faire partie de cette coentreprise avec Chartwell REIT. "Chartwell apporte une richesse d'expérience à nos activités, ainsi que le capital et les ressources nécessaires pour développer notre concept unique... (de résidences)."

Puis, quatre ans plus tard,  il y eut scission. En octobre 2008, Melior exerçait son droit, tel que prévu au contrat de 2004,  de vendre à Chartwell le 50% qu'il détenait dans les sept résidences,  1226 unités en tout, pour la somme de 63.3 millions $.

Vendredi dernier, on apprenait que Chartwell avait saisi trois résidences opérées par le Groupe Melior: Le  Château de Bordeaux à Québec, Les Seigneuries du Carrefour à Sherbrooke et la quatrième phase du projet Cité Jardin à Gatineau. Il s'agit, au total, de près de 597 unités. La saisie fait suite à l'incapacité de Melior d'honorer ses paiements sur un prêt mezzanine (lequel vient combler l'écart entre le prêt hypothécaire et la mise de fonds) de 13,8 millions $ contracté auprès de Chartwell.

Réseau informatique pour personnes âgées
Explosion des coûts

Radio-Canada nous apprenait la semaine dernière que les coûts liés au développement d'un réseau informatique pour les personnes âgées en perte d'autonomie avaient triplé en quatre ans, passant de 63 millions $ à 194 millions $. Le Réseau des services intégrés pour personnes âgées (RSIPA) est issu du Plan d'action 2005-2010 sur les services aux aînés en perte d'autonomie: un défi de solidarité et  consiste à offrir des outils informatisés aux intervenants des CSSS et des réseaux de première ligne afin de les soutenir dans leurs prestations de soins et de services auprès des personnes âgées.

C'est la Sogique, un organisme relevant du ministère de  la Santé et des Services sociaux, qui a la responsabilité de développer et d'implanter le réseau informatique. Selon l'échéancier officiel, le RSIPA devait être complété d'ici la fin de 2010, mais selon les documents obtenus par Radio-Canada en vertu de la Loi d'accès à l'information, le projet "... piétine et accuse du retard en dépit des millions investis."

La facture serait devenue tellement salée que le MSSS ne pourrait plus financer l'ensemble du projet et que seule la première phase du réseau informatique, qui en comptait quatre au départ, serait finalisée.

Parmi les nombreux commentaires suscités par le reportage, l'un était à l'effet que le gouvernement du Québec utilise, en lieu et place, "Google Health".

Sources: Radio-Canada, Sogique, MSSS

 

Le réchauffement climatique et l'immobilier
Le Québec serait avantagé

Selon l'une des thèses avancées par l'auteur de L'Immobilier en 2025, Martin Provencher, le réchauffement climatique accroîtra la valeur du marché immobilier québécois au cours des prochaines décennies.  Alors que les régions situées plus au sud souffriront de la hausse de la température, le Québec, bénéficiant d'un climat plus clément, deviendra plus attrayant, tout en réduisant les coûts associés au déneigement et au chauffage.

De nombreux autres facteurs tels la mondialisation des marchés, l'émergence d'une nouvelle économie dans certains pays, le taux de natalité, la découverte de nouvelles énergies et le vieillissement des baby boomers influenceront le marché immobilier et l'investisseur devra tenir compte de ces nouvelles données.

Par ailleurs, toujours selon M. Provencher,  il y aurait trois types de propriétés où l'investissement ne serait pas judicieux: le bloc appartements (en fait, l'auteur prédit purement et simplement sa mort); les bungalows, qui auraient mal vieillis; et les grandes propriétés urbaines dont les coûts d'entretien élevés limiteraient leur attrait.

L'immobilier en 2025 vient de sortir aux Éditions La Presse.

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